Fiche :
Auteur Jostein Gaarder Traduction Hélène Hervieu , Martine Laffon Editeur Seuil Nombre de pages 560 pages ISBN 2020520893
Edition originale : 1991
Résumé :
Tout commence le jour où Sophie Amundsen, une jeune fille de quinze ans, trouve dans sa boîte une lettre qui lui est adressée, et sur laquelle n'est inscrite qu'une seule phrase : « Qui es-tu ? ». Une seconde enveloppe lui parvient, et à l'intérieur un nouveau petit mot : « d'où vient le monde ? ». Expéditeur de ces lettres reste un mystère, mais les questions posées intriguent Sophie. C'est le début d'une étrange correspondance qui va plonger la jeune fille en quête de réponses dans une longue visite des principales figures de la philosophie...
Ce roman initiatique a conquis des millions de lecteurs à travers le monde. Sans doute parce que Le monde de Sophie ne donne pas de réponses pré-fabriquées mais parce qu'il pose des questions, de vraies questions.
Jostein Gaarder raconte l'histoire de la philosophie à travers le quotidien d'une adolescente de 14 ans. Cinq ans plus tard, " Le monde de Sophie " est une référence du genre dans les lycées et les librairies dans plus de vingt pays. C'est un livre à la fois historique, ludique, parfois loufoque, une sorte de voyage initiatique au court duquel, on parcourt la Norvège, la Grèce, l'Egypte, l'Italie, l'Angleterre et où se côtoient rationnel et irrationnel. Ce texte se rapporte à l'édition Poche. " Qu'est-ce qu'il y a de plus important dans la vie ? Tous les hommes ont évidemment besoin de nourriture. Et aussi d'amour et de tendresse. Mais il y a autre chose dont nous avons tous besoin : c'est de savoir qui nous sommes et pourquoi nous vivons. " ce roman mélange fiction et essai atteint totalement son but: initier les adolescents à "l'histoire et à l'exercice de la pensée", c'est-à-dire à la philosophie. L'auteur est un professeur norvégien jusqu'alors inconnu qui affirme avec conviction que tout un chacun peut devenir un bon philosophe pour peu qu'il soit "capable de s'étonner". L'ouvrage couvre la période qui s'étend des présocratiques aux post-hégéliens. S. Baillargeon, très louangeur comme l'ensemble de la critique, note cependant "un manque du côté de la mise en contexte sociologique" et quelques oublis gênants (Nietzsche, Wittgenstein, etc.)
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